Du pain sur abonnement

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Le pain en abonnement La Poste livre du pain frais

Pour une fois, la bonne odeur de pain frais ne vient pas du fournil, mais de la boîte aux lettres. Comment est-ce possible? «Brot-Post» est le nom de la prestation que la Poste fournit en collaboration avec des boulangeries locales.

Un croissant avec le café, un pain aux fruits comme en-cas et une tresse au beurre pour le week-end: les produits de boulangerie nous accompagnent au quotidien. Toute offre répond à une demande: à l’heure actuelle, on peut acheter du pain dans les supermarchés, les boutiques des stations-service ou même dans des kiosques. C’est éminemment pratique du point de vue du client, car l’achat de pain peut ainsi accompagner d’autres emplettes. «Nos clients préfèrent le pain frais du boulanger, mais le déplacement à la boulangerie est souvent compliqué», explique Jasmin Spycher, responsable de projet à la Poste. «Et le fait que le pain peut être pratiquement acheté à chaque coin de rue confirme cette tendance».

La voie du pain passe par la boîte aux lettres

Comment nos bonnes vieilles boulangeries classiques vont-elles pouvoir s’imposer face à cette concurrence dans un pays d’amateurs de pain comme le nôtre? La solution est évidente: si les clients ne vont pas chez le boulanger, c’est le boulanger qui vient à eux. Le mot magique est «Brot-Post»: les clientes et les clients qui ne souhaitent pas renoncer au pain frais du boulanger, mais pour qui le déplacement à la boulangerie est compliqué, peuvent désormais commander les produits de boulangerie sur abonnement. C’est possible grâce à Brot-Post et livré par le facteur.

Il y a environ un an et demi, la Poste et la Confiserie Eichenberger de Berne ont lancé ensemble la prestation Brot-Post. La Confiserie Eichenberger s’est occupée des commandes et de la fabrication, la Poste a, quant à elle, assumé la logistique, c’est-à-dire la livraison aux clientes et aux clients. Les premiers pas ont, certes été couronnés de succès, mais ils ont également été exigeants. La boulangerie subissait une charge administrative immense et le processus de commande s’avérait compliqué et source d’erreurs. Si on voulait étendre cette prestation à l’avenir, il fallait l’optimiser.